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Sama melo... en partage

18 décembre 2022

C’est le luxe

Un croissant! 
Pour moi, ce matin
Un croissant là dans mon velux.

C'est le luxe! 

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11 août 2019

L’Instant

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J’aime cet instant

celui-là pas celui d’avant ni celui d’après

l’Instant

celui où le livre s’echoue sur ton ventre

après avoir résisté de toutes ses feuilles

Après avoir tenté une verticalité aussi précaire qu’illusoire

l’instant où il se fait lourd mais pourtant tombe au ralenti

l’instant où tout lâche

au ralenti 

l’Instant fait fi du texte des mots de l’histoire

il fait fi du chant des cigales de celui des oiseaux de l’imperceptible balancé du hamac

il fait fi du monde il fait fi de tout même du chat

il vient te prendre et c’est tout 

il vient te prendre et c’est doux

j’aime l’Instant

12 mai 2019

J'ai battu le tambour

Fort, je l'ai battu... parce qu'il vibrait tellement dans ma main ! Il avait grande envie de sonner! 

Vite, je l'ai battu... surement parce que le vent nous embarquait, comme une envie commune de le défier.

Et puis j'ai chanté, j'ai chanté avec les oiseaux parce que... qu'importe le vent... dans le bois, les oiseaux chantent.

Dans le bois, au printemps, les oiseaux chantent par-dessus tout.

Et moi aujourd'hui avec eux dans le bois, le nez au vent j'ai chanté par-dessus tout.

Et mon tambour aussi.

tambour lierre

 

17 juin 2018

A toi mon frère

Dans tes bras

là dans ton creux je me love 

c’est là ma maison

ma maison arbre

 

mon frère

grand

loin

tu pousses

tu me pousses

par delà 

de moi

 

ma vie

je te la chante

je te la ris

ma vie

parfois je te la pleure

et toi tu prends

tu prends mon eclat

mon flot mon ruisseau

 

tu écoutes 

mon frere

tu ecoutes toujours

tu écoutes sans bruit

merci

Vertige

 

24 mai 2018

Baya

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Je chante pour toi Baya

Les pieds dans l'eau je chante

Les yeux dans le feuillage de mon arbre-frère je chante

Et je bats du tambour pour toi Baya

Je danse et je clapote 

Et puis je remonte...

Sur le sentier du retour

Me barrant la route

Un petit serpent doré

Bonjour Baya

 

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24 mai 2018

Y'a l'eau!

Hey tu as vu ça?

On a les pieds dans l'eau ! WAOUU!

En cette saison c'est une aubaine! Merci la pluie!

Du coup tu te pares de petites pousses...

Tu es beau, mon arbre-frère!

Et moi je chante...

Je chante en tambour clapoté!

Yalo!!!!

Ecoute ici :   Ya_Lo

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yalo4

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5 novembre 2017

Après la pluie

Mes pas rencontrent à nouveau un sol spongieux,

Je retrouve l'ambiance moelleuse et moussue,

L'odeur est saisissante,

Une odeur d'humus où, comme toujours, le laurier domine.

La terre respire enfin. Elle a bu jusqu'à plus soif.

La végétation se déploie à nouveau, il était temps!

Un rayon de soleil filtre à travers le feuillage.

Un léger vent égoutte les feuilles,

Jouant à me faire croire qu'il pleut encore.

Je me sens de retour.

De retour et bienvenue.

C'est bon!

 

28 novembre 2016

Singulière dans le pluriel

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 L'une parmi les autres.

Unique. Comme les autres.

Semblable et pourtant différente.

Différente des autres semblables.

 

24 octobre 2016

Mon tambour

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Boum... boum boum. J'entre dans le bois. Boum... boum boum. J'avance. 

Boum... boum boum

Un coeur régulier rythme ma marche. Le son est rond, grave, fondamental : je sens qu'il m'apaise.

Boum... boum boum. Les oiseaux ne s'arrêtent pas de chanter. Je vais jusqu'au bord de la rivière, tout près de mon arbre-frère.

Je joue pour lui... Boum... boum boum

Et puis je chante... Là assise sur l'arbre tombé, je joue et je chante...

Un écureuil descend le long du tronc du cyprès-chauve, il bondit dans les airs, un autre le rejoint, puis un autre...

Je n'arrête pas de jouer, ni de chanter... Cinq écureuils sont là.

Ils m'écoutent? Je ne sais pas. ils vaquent comme si je n'étais pas là. Ca me va. Comme les oiseaux, ils ont intégré ma présence. Je me sens reconnue, honorée... Tu sais à quel point c'est important pour moi.

L'un d'entre eux vient au-dessus de moi et me regarde intensément. Il agite vigoureusement sa queue, je ne sais pas ce que ça veut dire. Je le regarde, je suis aimantée. Instant suspendu, instant magique. Merci. Merci mon tambour.

Comment j'ai fait pour vivre jusqu'à aujourd'hui sans ce fabuleux compagnon? Tu le sais toi? Moi non.

Encore un mystère.

Boum... boum boum.

Regarde ici comme il est beau

Et oui bien sûr j'ai cousu des cauris, comment pouvait-il en être autrement? Fallait bien qu'il le sache, l'esprit du tambour, que je suis africaine. Je ne suis pas arrivée à le raser, son coté tribal me plaît trop... je le ferai plus tard peut-être (s'il est d'accord). La mailloche, je l'ai faite avec une branche de laurier du bois. Et le sac aussi c'est moi qui l'est fait, oui je sais je suis trop forte !

J'avais l'élan de te faire écouter un petit extrait mais pfff... non, le rendu ne me plait pas! imagine-le!

22 juillet 2015

La cigale

Ce sont les enfants qui l'ont vue,

Après avoir écouté les contes sous la tente,

Ils sont allés jouer dans le parc et ils l'ont vu de suite.

Ils l'ont repérée quand elle est sortie de terre.

Les enfants voient tout!

Ils m'ont dit viens voir!

Et moi, j'avais jamais vu ça.

Pourtant des cigales chez moi, y en a!

Des crysalides vides, ce jour-là, ils en avaient ramassé une trentaine sans trop chercher.

Mais non, j'avais jamais vu ça!

Après avoir passé environ 7ans sous terre...

Elle sort.. et pendant environ 1h30 elle s'applique à se défaire de sa crysalide :

Contemplation silencieuse! Quelle finesse! merveilleuse nature!

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8 juin 2015

La sève du chêne a coulé

Le coeur du chêne s'est ouvert

La sève a coulé

Il n'entend plus le chant d'amour des oiseaux

Il n'entend plus rien

Il aimerait bien s'enfouir sous la terre

Avec ses racines

Il aimerait bien juste pour se reposer

Il est tellement fatigué

La sève du chêne a coulé 

15 décembre 2014

Terre-Mère en colère

Une vague. Une vague puissante

S'est invitée dans le bois...

Emportant tout sur son passage.

Grand nettoyage.

Et puis la tempête...

Un vieil arbre est à terre...

Il était mort.

Oui, il était sûrement déjà mort.

Et il faisait de l'ombre à mon "Séquoia".

Donc c'est un cadeau : tout est bien.

Je peux maintenant m'étendre sur son tronc,

Laisser le chant du ruisseau appaiser ma respiration,

Et regarder le timide ramage de mon arbre-frère,

Dans les trouées de ciel gris,

Et puis les écureuils.

Oui. Tout est bien.

Je vais peut-être me mettre à aimer l'hiver!

Un peu...

En image ici

15 novembre 2014

Je lui ai dit...

Mon arbre frère... mon ami.

Aujourd'hui ce n'est pas un conte que je t'ai raconté.

J'aurais tellement préféré!

Je n'avais pas prévu, et puis voilà,

Ca s'est imposé, ça m'a débordée.

L'horreur ne se raconte pas, je croyais ça :

L'horreur ne se raconte pas.

Mais...

Si je ne l'avais pas dite, elle serait restée en moi.

Et moi, je ne veux pas abriter ça.

Alors bien sûr, c'est à toi,

C'est chez toi que j'ai déposé ça...

Et tu m'as écoutée.

Comme dans le conte "Binta et le baobab".

Merci frère de bois, toi qui sais entendre l'indicible.

Dama la bëgg sama garab!

17 mai 2014

Tu peux venir chez moi

Si pour toi le temps est modulable,

Si tu sais ne pas être son esclave,

Si tu peux t'accorder un moment de répis sans culpabilité,

Assis debout ou couché,

Si tu sais entendre le chant des oiseaux,

Si tu sais ne penser à rien en contemplant le ballet des petits drapeaux,

Si tu sais garder le silence en ma compagnie,

Si celle des arbres te remplit...

Alors tu peux venir chez moi :

C'est par là : CLIC

 

 

 

23 avril 2014

Comme union

Ecoute sous tes pas... la nature te parle, elle crisse de tous ses pores. Elle ne t'attendait pas et pourtant elle t'accueille, elle t'ouvre le chemin.Tu l'entends? Oui tu l'entends. Tu sais faire silence en toi. Assieds-toi, là sur la pierre et ne pense plus à rien. Entends-la respirer, tu fais partie d'elle. Respire. laisse aller ton souffle léger, laisse-le se mêler au sien. Ferme les yeux. Hume son essence, ressens sa densité, imprègne-toi jusque dans tes moindres recoins. Donne-toi, laisse-toi prendre. Donne tout, ne retiens rien... Savoure. Savoure et remercie!

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26 novembre 2013

A corps avec la nature...

 

Jeune pousse sur bois mort

Chut... écoute!

C’est quand je suis ici, dans le bois, que le mot « exister » prend tout son sens pour moi. Je me sens de plus en plus intimement reliée aux arbres, aux animaux, à la terre. Au-delà d'être tout simplement bien en leur compagnie (ce qui est déjà beaucoup car ceci est pour moi une des principales qualités nécessaires à l’amitié) je me sens faire partie d'un grand système.

Parce que bien sûr, je trouve qu’il est essentiel d’avoir à la conscience que les arbres nous sont indispensables : on leur doit quand même notre oxygène, il me semble que ce n’est pas rien. Je leur offre pour celà tout l’amour et le respect dont je suis capable.

En toute humilité, j’aime à penser que je joue un petit rôle dans ce bois, comme tous ceux qui en font partie. Même si la Forêt n’a pas besoin de l’Homme pour exister (d’autant que l’Homme est le seul animal capable de détruire son environnement !). Si infime soit-il, je joue un rôle et je me sens utile et en accord avec moi-même, avec mes choix et surtout, en accord avec la nature.

Les arbres me donnent leur bois mort pour que je me chauffe. Je n’ai plus qu’à me baisser pour ramasser : merci. Je débarrasse le bois de tout ce que mes bras peuvent porter de branches mortes. Cette "cueillette-nettoyage" m’apporte toujours un grand bonheur : d’abord pour le contact avec la matière, sa texture, son odeur… quand je rentre chez moi avec mes paniers pleins, je me dis que oui, à un moment de ma vie j’ai eu la chance de pouvoir choisir cette vie et je crois que je l'assume de mieux en mieux, j’ai choisi d’avoir le temps de ne pas consommer ce dont je n’ai pas besoin, de ne pas acheter ce que je sais fabriquer ou ce que la nature m’offre et encore une fois je dis merci. Même si ça peut paraître puéril ou désuet je dis merci de pouvoir vivre cette vie-là. Voilà.

29 septembre 2013

Il pleut

Quand je suis entrée dans le bois il ne pleuvait pas.

J'avais décidé de me promener comme si je ne le connaissais pas.

Ca marche toujours. J'ai toujours quelque chose à découvrir.

C'est l'avantage des non-observateurs!

Woody était là pour m'aider à découvrir.

Et puis j'ai senti les feuilles frissonner et le petit clapotis est venu à mes oreilles.

J'allais râler quand je me suis souvenue que j'aime bien la pluie parfois.

Quand elle est fine et filtrée par le feuillage.

Ce matin j'ai décidé de l'aimer...

Alors j'ai levé le nez pour recevoir les gouttes.

Et j'ai souri, j'ai souri pour qu'elles me lavent,

Et puis je suis rentrée.

Woody aussi.

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21 juin 2013

Grand-père de bois

Grand-père de bois, je te vois.

Je vois ton corps noueux et sec,

Je vois ta silhouette robuste,

Et pourtant si fragile.

 

Grand-père de bois, je t’entends.

J’entends ton murmure,

Témoin de tes douleurs, de tes luttes,

J’entends tes plaintes.

 

Grand-père de bois, raconte-moi la Vie,

La grande histoire du temps.

Ce temps qui passe plus vite qu’un soupir.

Ce temps qui griffe, qui use, qui prend.

 

Grand-père de bois,

Je suis de ta lignée,

Je suis issue de ta terre,

Vieil arbre, mon grand-père.

6 juin 2013

Souvenir d'arbre

Je me souviens de ce temps où je marchais libre et nue dans le sous-bois.

Je me souviens de ce temps-là.

Mais, me direz-vous, un arbre ne se souvient pas !

Pourtant sous mon écorce bat encore mon cœur de femme.

Je l’écoute parfois me raconter les secrets de ce temps-là.

Secrets de femme, parole d’arbre…

Le temps les emportera?

femme arbre

2 juin 2013

Le hérisson

Il fait beaucoup de vent depuis plusieurs jours. Le temps ne sait plus qu'il n'est plus tant de faire ce temps! Faudrait lui dire! Bien sûr la rivière est sèche depuis quelques jours... c'est un peu triste ce ruisseau de rocailles, en les regardant je me dis qu'il doit surement y avoir des serpents cachés là, je peux pas m'empêcher de penser à eux dès que je suis dans la nature : ils me terrorisent! Mais quand même, un de ces jours, je mettrai mes baskets et je la remonterai cette rivière, pour voir comment c'est plus haut... Je te montrerai.

Taï chi sur la berge et puis j'ai marché dans le lit jusqu'au Séquoia : quand je me suis collée à lui j'ai constaté que son écorce était dure et sèche : avec ce vent, tout est sec! j'avais perdu l'habitude de sa dureté, ça fait des mois qu'il est humide et spongueux. Je l'ai respiré à plein poumons comme toujours, en disant merci la vie de me donner des amis tel que lui, je sais ma chance.

Et puis je suis repartie par le petit chemin mal débroussaillé et j'avais encore une fois les yeux rivés au sol de peur de débusquer un serpent (en 4 ans je n'en ai encore jamais vu dans le bois mais je fantasme quand même!) et là au milieu : un hérisson : j'ai été surprise, lui pas trop... je lui ai dit bonjour... il n'a pas tardé à retourner dans le sous-bois : qu'est ce qu'il était joli! Je peux pas te montrer, je n'avais pas mon appareil photo avec moi, il faut que tu me crois sur parole : il était petit et très joli. C'est rare de croiser un hérisson en plein jour! Et c'est pas un signe de bonne santé mais il n'avait pas l'air malade : juste perdu surement, peut-être il cherchait sa maman, je n'ai pas osé le toucher, je suis sûre qu'il peut la retrouver sans moi... Hum... je ne sais pas s'il y a un présage quelconque à croiser un hérisson mais ça m'a donné le sourire! Est-ce qu'il y a des hérissons en Afrique? des porc-épic oui mais des hérissons, je ne sais pas trop... Tu me diras...

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